Habituellement, un match de football est précédé par l’annonce de la composition des équipes. Cette fois, c’est par celle du dispositif policier. Le jeudi 14 novembre, tandis que Gaza continue de subir les frappes israéliennes, l’équipe de France doit affronter la sélection d’Israël à Saint-Denis.

Malgré cette atmosphère tendu, l’équipe d’Israël se sent plutôt en sécurité sur son lieu d’entraînement en région parisienne, assure son sélectionneur Ran Ben Shimon, qui s’est exprimé dans une vidéo diffusée mardi 12 novembre par sa fédération.
Après les violences survenues la semaine passée à Amsterdam, le match de jeudi en France est considéré par les autorités françaises comme « à haut risque ». « Il y a beaucoup de forces de sécurité autour de nous, a déclaré Ben Shimon, ils font ce qu’il faut, et je me concentre sur le match.
La police fait son travail »
Le lieu d’entraînement et de résidence des Israéliens est gardé secret, et le contexte a dissuadé les supporters de venir nombreux au stade.
A peine 20.000 personnes sont attendues jeudi soir. Les autorités israéliennes ont appelé dimanche leurs propres supporters à éviter de se rendre à Saint-Denis, une semaine après les violences d’Amsterdam, liées au contexte de la guerre à Gaza.
Le président de la république de France Emmanuel Macron et son premier Michel Barnier ont annoncé leur présence.
« Il y aura un dispositif autour du stade qui sera extrêmement conséquent », a annoncé le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez.
Au total, 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés, « contre 1 200-1 300 pour les matchs de l’équipe de France quand on est dans un stade à guichets fermés ». D’autre part, près de 1 600 agents de sécurité seront mobilisés autour de l’enceinte ainsi que le Raid, unité d’élite de la police nationale.