Éric Chelle, ancien entraîneur a été licencié de son poste de sélectionneur du Mali ce jeudi par la Fédération malienne de football.
Chelle n’a pas réussi à redresser la situation de l’équipe, qui a mal débuté les qualifications pour la Coupe du monde 2026. La Fédération a publié un communiqué annonçant que son comité exécutif a décidé à l’unanimité de le démettre de ses fonctions.

Malgré une belle performance en quart de finale à la dernière Coupe d’Afrique, où le Mali a perdu 2-1 contre la Côte d’Ivoire, les résultats récents ont été décevants. Une défaite contre le Ghana (1-2) et un match nul contre Madagascar (0-0) ont précipité son départ.
Ironiquement, il y a à peine un mois, la Fédération avait gratifié Chelle et son staff d’une reconnaissance pour leur travail. Actuellement, les Aigles se trouvent à la quatrième place du groupe I, à quatre points du leader comorien.
L’éviction d’Éric Chelle soulève plusieurs problématiques pour l’équipe nationale malienne et sa Fédération. D’une part, cette décision crée une instabilité au sein de l’équipe à un moment critique des qualifications pour la Coupe du monde 2026. Le manque de continuité technique peut affecter négativement les performances des joueurs, qui doivent s’adapter à un nouveau style de management et potentiellement à de nouvelles tactiques en pleine compétition.
D’autre part, cette situation met en lumière la pression immense exercée sur les entraîneurs dans le football moderne. Les résultats immédiats sont souvent privilégiés au détriment du développement à long terme, ce qui peut nuire à la progression globale de l’équipe. La reconnaissance récente de Chelle et de son staff pour leur travail souligne cette contradiction entre les efforts de construction d’une équipe solide et les exigences de performance instantanée.
La Fédération malienne doit maintenant trouver un remplaçant capable de redresser la barre rapidement tout en stabilisant l’équipe. Ce nouveau sélectionneur devra non seulement obtenir des résultats, mais aussi regagner la confiance des joueurs et des supporters. Cette mission est d’autant plus difficile que le temps presse, avec des matchs décisifs à venir.
Enfin, cette éviction pose la question de la gestion à long terme de l’équipe nationale et de la vision stratégique de la Fédération. Il est crucial de définir une direction claire et de s’y tenir pour permettre un développement durable et cohérent du football malien.
En attendant l’annonce du nouvel entraîneur, les supporters restent dans l’incertitude, espérant que cette crise puisse se transformer en une opportunité de renouveau pour les Aigles du Mali.