Kibaru Sports à la recherche des disciplines sportives émergentes au Mali, est allé toquer à la porte de la fédération malienne de natation, pour en savoir plus sur l’impact de ce sport sur la jeunesse malienne. D’ailleurs, deux nageurs maliens ont pris part au JO de Paris 2024, notamment la nageuse Aïchata Diabaté, et le nageur Franco Malien Alexien Kouma, qui n’ont malheureusement pas eu de médaille. Nous avons donc eu la curiosité de demander des éclaircissements sur ce manque de médaille.
C’est Mohamed Malakité directeur technique de la fédération malienne de natation qui a pris un plaisir à nous parler avec passion de la natation au Mali.
Kibaru Sports : Comment la natation évolue-t-elle au Mali par rapport aux autres disciplines sportives?
Mohamed Malakité : La natation est une discipline qui regroupe le déplacement à la surface de l’eau et sous l’eau, elle se pratique en piscine, et en eau libre (lac, mer et fleuve), ce qui fait la différence entre beaucoup d’autres disciplines au Mali.
La natation est une discipline qui se débrouille très bien au Mali et qui fait toutes ses activités nationales sous régionales et internationales.
Kibaru Sports : Est-ce que beaucoup de malien s’intéresse à la natation ?
Vu le nombre de noyades aujourd’hui beaucoup de Maliens s’intéressent à la natation plus particulièrement les militaires et les enfants de 5 à 15 ans.
Kibaru Sports : Comment se fait la formation des entraîneurs au Mali, et comment sont les infrastructures (piscines, équipements, etc.) dédiées à la natation ?
Mohamed Malakité : La formation des entraîneurs se fait en collaboration avec World aquatique (Fédération Internationale) qui d’ailleurs a un projet de formation des entraîneurs où les différents pays postulent. Dieu merci nous sommes en deuxième degré des entraîneurs : 1 er degré en 2019, 2 ème degré en 2020.
Aujourd’hui, le Mali n’a pas une piscine Olympique homologuée qui peut accueillir une compétition sous régionale en plus fort internationale.
Je remercie les autorités pour avoir pris l’initiative de faire la piscine dans les différents stades régionales, mais que c’est des piscines qui ne respectent pas les normes nationales ni internationales.
Kibaru Sports : Quelles initiatives sont mises en place pour repérer et former les jeunes talents en natation? Existe-t-il des compétitions locales ou des programmes scolaires qui favorisent l’émergence de nouveaux athlètes?
Mohamed Malakité : On a un programme annuel de compétition dont la détection des jeunes talents qu’on organise entre les différentes écoles.
Au terme de l’entretien, il est évident que la natation au Mali à fortement d’énormes soutiens afin que les nageurs maliens puissent décrocher des trophées ou titres à l’international.
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