Un soulagement pour ces entraîneurs et une opportunité en or pour l’exercice de leur métier.
Le Comité exécutif de la Fédération Malienne de Football, en collaboration avec la CAF a organisé, du 26 au 29 août 2024, une session de remise à niveau pour la Licence CAF « A », qui s’est clôturée ce vendredi 13 septembre 2024, par une remise de diplômes à 17 entraîneurs dont les noms suivent :

- Boubacar N. Coulibaly
- Issa Kolon Coulibaly
- Fanyeri Diarra
- Cheick Oumar Koné
- Brema Diallo
- Moussa Keïta
- Harouna Samaké
- Birama Konaté
- Mamoutou Kané
- Baye Ba
- Sekou Seck
- Bréhima Sangaré
- Djibril Dramé
- Abdrahamane Maïga
- Alou Badra Diallo
- Moustapha Laïco Traoré
- Nouhoum Diané
Quelques propos de l’entraîneur national adjoint du Mali, Alou Badra Diallo

L’entraîneur national adjoint du Mali, Alou Badra Diallo faisait partie de ces récipiendaires. Il s’est exprimé avec enthousiasme et fierté après cette cérémonie :
« C’est un soulagement. Nous sommes vraiment contents d’avoir ce diplôme, car cela faisait 8 ans que nous l’attendions. Aujourd’hui, c’est vraiment une épine qu’on nous a retirée du pied. Nous allons pouvoir travailler sereinement. Ce qui n’était pas bien, c’était qu’on nous dise que nous n’avions pas de diplôme pour notre travail.
Alou Badra DIALLO dit CONTY
On travaillait sans avoir de diplôme reconnu, et cela me faisait vraiment mal. Je remercie la Fédération Malienne de Football, la CAF, le président de la Fédération Bavieux, tout le monde en vérité. Ils nous ont permis d’obtenir ce diplôme rapidement, ce qui permettra à certains entraîneurs de travailler. Je me souviens qu’au Burkina, Cheick Oumar Koné avait eu beaucoup de problèmes à cause de cela. C’est vraiment un soulagement.
Ce sont ces diplômes qui empêchent beaucoup d’entraîneurs de travailler à l’étranger. Maintenant, nous pouvons même travailler en Europe et dans le Golfe. C’est un outil qui me permettra d’aller où je veux.
L’entraîneur vit de son métier, là où il y a une proposition, il est là-bas. Aujourd’hui, j’ai un contrat avec la Fédération Malienne de Football jusqu’en 2025-2026. Le nouveau sélectionneur a demandé à être avec moi, donc je pense que c’est l’objectif. Il a été dit qu’il faut soutenir le football malien, et nous allons le faire. Après, dans 3 ou 5 ans, être entraîneur, c’est un métier, il faut aussi savoir se concentrer sur sa famille. Quand on a passé la plupart de son temps à l’extérieur, à un moment, il faut revenir au pays, s’occuper des jeunes, de la formation, et de la direction technique. Il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire à l’avenir. »
L’entraîneur adjoint du Mali est vraiment heureux d’avoir reçu sa licence d’entraîneur et pourra désormais exercer fièrement son métier partout en Afrique et dans le Monde.