Les dames du stade malien, ont repris le pouvoir, sur leur adversaire le plus féroce le Djoliba AC, qui veut à tout prix leur titre de championne du Mali, mais le stade malien dit niet, en réalisant sa deuxième victoire contre les Djolibis, ce dimanche 04 août 2024, au palais des sports Salamatou Maïga, à 18h00 GMT.

Cette équipe du stade Malien, vient de mettre le compteur du Coach Amara Traoré à zéro, car elles viennent de prendre l’avantage sur le Djoliba, elles sont 2 à 1, mais rien n’est joué pour ceux qui connaissent ces incontournables dames du Djoliba.
Cette équipe du Djoliba a perdu en perspicacité lors de cette rencontre, elles étaient complètement paniquées et outrées par cette équipe du stade. Le stade était toujours en attaque, et marquait toujours des paniers, puisque cette équipe du Djoliba était absente physiquement et défensivement.
2ème quart-temps le N°3 du stade, Badiallo Dicko, très forte et endurante, n’a cessé d’emmener des occasions à son équipe, elle était impeccable. De l’autre côté, les dames du Djoliba n’étaient pas assez concentrées, elles arrivèrent, même par erreur, à passer la balle à leurs adversaires, elles jouaient individuels, pourtant, il faut le reconnaitre cette équipe du Djoliba est plus forte collectivement. Les joueuses du stade, par contre, très posé, très stratégique, elles s’écoutaient et prenaient le temps de jouer, et surtout prenaient le temps pour très bien jouer. Le 2éme quart-temps finit sur un score, de 38-46 pour le stade. Le 3ème quart-temps prend fin à 58-64, les supporteurs Djolibis garde l’espoir pour un éventuel changement. Jeu très serré, le N°6 Hawa Kamissoko, du stade bascula le cours du jeu avec ses 3 points, de 62-64, elles allèrent à 62-69, l’espoir des Djolibis piétiné, et tout ceci se passait sous le regard de la défense du Djolibis.
D’après l’assistant du coach du stade, cette victoire est le fruit d’un travail de longue haleine
il s’exprime « Après le premier match, on a beaucoup échangé avec les joueuses par rapport à leur jeu collectif, nous avons des schémas tactiques, des schémas défensifs, on a aussi des schémas offensifs. Les deux, nous les avons combinés, la deuxième journée, on pouvait avoir la victoire, on a combiné une zone presse, et puis un style de jeu sur les individualités, on a pu contrer le Djoliba et on a gagné. Aujourd’hui, on se disait que peut être après le repos d’hier le Djoliba a travaillé sur notre défense, zone presse et l’individualité ; on est revenu à l’individualité. Aujourd’hui, on n’a pas joué de zone du tout, on a assisté, on a fermé notre bouteille, on les a laissées attaquer, et puis on les a contrées. L’équipe a fait une bonne préparation physique, pendant la période morte après les carres d’AS (…) c’est normal qu’elles puissent tenir face à une équipe aussi endurante comme le Djoliba »
Propos de l’assistant du coach de l’équipe du Stade Malien.
Les supporteurs Djolibis au bout des nerfs, ne reconnaissaient plus leurs joueuses, les incontournables dames des carres d’AS. 1:59 avant la fin du 4ème quart temps, le coach du Djoliba demande un temps mort, pour leur donner des directives, sans succès et ses joueuses se réveillent trop tard. Le jeu prend fin sur un score de 67-73 deuxième victoire du stade.

Le coach du Djoliba déclare que c’est le jeu et tout peut arriver. Certes, une défaite est difficile mais ils comptent rebondir. Il s’exprime en ces mots : « On va leur tenir des discours favorables pour remonter leur moral, pour qu’elles puissent comprendre ce qui se passe, il faut qu’elles acceptent le combat, le combat défensif, on va faire attention à certaines joueuses du banc, pour qu’elles essayent un peu de donner du tonus à l’équipe. C’est des joueuses qui ont joué à des niveaux élevés, elles ont le stress c’est ça le problème, elles stressent de ne pas perdre le titre, c’est des joueuses en majeur partie qui n’ont pas gagnés de titre majeur, ce stress les empêche de prendre des initiatives, elles ne courent pas, elles ne supportent pas sous les rebonds, peut-être c’est la fatigue, la rotation était moyenne aujourd’hui, on a fermé pour gagner. Il faut faire comprendre aux filles que ça fait partie des dispositions, pour le titre. Il faut qu’elles comprennent comment on a gagné le premier match et qu’elles reprennent la même chose »
Propos du coach de l’équipe du Djoliba M. Amara TRAORE

Dans un jeu, tout est possible. Les surprises rendent les choses encore plus attrayantes. Chaque équipe doit rester sur ses gardes et jouer à fonds et en collectif pour espérer remporter la victoire.
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